d'après une étude de l'Inra et du CNRS, les plantes de montagne ont la grimpette : en 10 ans l'étude a observé une remontée générale des espèces, de l'ordre de 29 cm par décennie.
Dans ce processus de prise d'altitude, les espèces ont cherché à conserver la T° qui convenait le mieux à leur développement, reproduction et survie.
Les espèces végétales à durée de vie courte (herbacées) migrent plus vite en altitude que leurs consœurs dont la durée de vie est plus longue (arbres et arbustes)
Les herbacées ont bénéficié au cours de ces dernières années d'un grand nombre de générations permettant à leurs graines de se disperser en altitude en réponse au réchauffement climatique.
Par contre, les arbres, au long cycle de vie n'ont bénéficié seulement que d'une ou deux générations pour coloniser de nouveaux milieux.
Tout au long du XXe siècle, plus de 28 000 relevés floristiques ont été scrupuleusement effectués par des botanistes.
Ces relevés ont été intégrés à une base de donnée du CNRS baptisée "Sophy" ainsi que "Eco Plan".
En bonus, allez faire une petite balade sur le site Flore Alpes si vous êtes passionnés de plantes de montagne, votre curiosité sera récompensée.
Sources :
- Jonathan Lenoir étudiant en thèse à AgroParisTech - centre de Nancy, dans le Laboratoire d’étude des ressources Forêt-Bois associant l’INRA et AgroParisTech.
- Notre-planète info
- Patrice de Ruffray, Henry Brisse et Gilles Grandjouan sont à l'origine de Sophy, cette vaste banque de données botaniques et écologiques créée en 1978
1 commentaire:
J'avais lu également ce sujet dans "Sciences et Vie".
Si l'on veut rester optimiste, cela nous pousse à croire que la nature s'adapte au changement. Mais jusqu'à quel point ?...
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