Une bataille juridique difficile est gagnée mais la guerre contre les OGM continueLa plus haute juridiction administrative a rejeté les recours des producteurs de maïs et des grandes firmes comme Monsanto et Pioneer, qui réclamaient la suspension de l'arrêté d'interdiction (interdisant en France la culture du maïs génétiquement modifié (OGM) MON 810) pris en février. Par arrêté le gouvernement français avait, en février dernier, décidé d'interdire pour l'année 2008, au nom du principe de précaution, la culture en France du maïs (OGM) MON 810, fabriqué par le groupe agrochimique américain Monsanto. Dans leur décision les magistrats ont estimé qu'il n'y avait pas "de doutes sérieux sur la légalité des arrêtés d'interdiction des 7 et 13 février" considérant que le gouvernement avait utilisé à bon escient le principe de précaution. Si les écologistes se sont réjouis d'une telle décision, ils pensent que le vrai rendez-vous sera celui du débat sur la loi sur les OGM à l'Assemblée nationale à partir du 1er avril. L'examen au fond de la question n'étant pas encore tranché. (Source : Fenêtre sur l'Europe) Vous avez aimé cet article ? Cliquez sur les étoiles de OUTBRAIN + sur l'icône "WIKIO" ci-dessous et grand merci !
24 mars 2008
OGM : recours rejeté : un pas de franchi
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3 commentaires:
Il y a un répit d'une année, après ?
C'est bien pour cela qu'il ne faut pas relacher notre attention, en faisant le pressing sur les hommes politiques en leur envoyant des pétitions, en autres.
Merci Michèle de relater tout ça
S'il y a bien une interdiction légale de culture des OGM cette année,tant mieux. Mais ne nous réjouissons pas trop vite ... En effet, aucune sanction n'est prévue pour ceux qui y contreviendraient !!! Certains vont en effet acheter les semences en Espagne et ne déclarent rien. Et aucune sanction n'est prévue pour ceux qui seraient responsables de contamination !!! Et puis on continuera à "bouffer" des OGM (ou des pesticides, si vous préférez)puisque les produits alimentaires peuvent légalement en contenir 0,9%! Le fait qu'un enseignant-chercheur, Christian Velot, ait été sommé de démissionner, après son intervention dans le débat d'Arte,n'augure rien de bon. Restons mobilisés, comme le dit si justement Danielle. Merci Michèle d'informer et de nous permettre de relayer ce combat.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Merci pour vos commentaires!
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